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Un oiseau fort et grand comme un poussin est très vulnérable non seulement aux infections. Tout jeune animal est sensible aux infections en raison de son système immunitaire immature. Mais les oisons sont également très sensibles à une mauvaise alimentation et au manque d’exercice.
En arrivant très jeunes chez un nouveau propriétaire d'un élevage d'oies, les oisons peuvent apporter avec eux des maladies infectieuses qu'ils ont contractées dans l'incubateur ou transmises par leur mère l'oie.
Les maladies des oisons, avec lesquelles les poussins arrivent chez le nouveau propriétaire, peuvent priver l'heureux propriétaire de 70 % du troupeau nouvellement acquis. Et parfois, tous les oisons meurent.
Les maladies des jeunes animaux que les oisons peuvent apporter avec eux depuis l'incubateur comprennent :
- salmonellose, également connue sous le nom de fièvre paratyphoïde :
- entérite virale, résultant souvent d'une salmonellose ;
- pullorose;
- la colibacillose, également connue sous le nom de colisepticémie ;
- pasteurellose.
L'entérite, causée par une maladie virale et une complication de la maladie, se manifeste généralement à partir du 5ème jour après la naissance. La période maximale pendant laquelle des signes d'entérite « d'incubation » peuvent apparaître peut aller jusqu'à 3 semaines.
Les intestins des oisons peuvent s'enflammer plus tard, mais cela sera une conséquence du fait qu'ils sont gardés par le nouveau propriétaire, et non une conséquence d'une maladie transmise par l'incubateur.
Colibacillose
La maladie a tellement de noms qu'il est facile pour les propriétaires inexpérimentés de s'y perdre. La colibacillose est également appelée coliinfection, colidiarrhée, colisepsie et coliseptimie aviaire. Un autre nom commun en Occident est l’escherichiose.
L'agent causal de la maladie est constitué de diverses variétés pathogènes de la bactérie Escherichia coli, qui appartient à la famille des Enterobacteriaceae. La bactérie peut survivre jusqu'à 4 mois dans le milieu extérieur, mais est sensible aux solutions désinfectantes.
L'agent causal de la maladie est transmis par les excréments d'oiseaux malades, l'équipement, la nourriture, l'eau et d'autres méthodes similaires. Les oiseaux récupérés restent longtemps une source de maladie, de sorte que l'œuf lui-même d'une oie récupérée peut être infecté. Le poussin éclos sera infecté par la colibacillose directement dans l'incubateur.
Chez les oiseaux, y compris les oisons, la colibacillose se manifeste sous forme de septicémie (symptômes d’« empoisonnement du sang »), affectant les organes internes : sacs aériens, poumons, foie, paroi externe du cœur et articulations. Une inflammation aiguë se développe dans les articulations - l'arthrite. En raison de la douleur, les oiseaux restent debout et refusent de marcher. En raison du manque d'air dû à une maladie pulmonaire, les oisons limitent leurs mouvements - ils « se couchent pour se reposer » avec des signes de somnolence. En fait, c'est le signe d'un manque d'air.
L'entérite (inflammation des intestins) avec septicémie n'est pas toujours observée. Mais si une inflammation gastro-intestinale se développe, les oisons souffrent de diarrhée. Parfois avec du sang.
Dans les cas aigus de colibacillose, jusqu'à 30 % des oiseaux meurent. Les oisons survivants diminuent par la suite leur productivité et leur capacité à développer une immunité lorsqu’ils sont vaccinés contre les infections.
Traitement de la maladie
Contrairement à de nombreuses autres maladies infectieuses des oiseaux, pour lesquelles la hache est fortement recommandée comme panacée à toutes les maladies, la colibacillose est traitable.
La colibacillose des oisons doit être distinguée de la salmonellose, de la pullorose, de la pasteurellose et de l'entérite causées par une alimentation de mauvaise qualité.
L'isolement de l'agent causal de la maladie est réalisé en laboratoire, mais comme il est impossible d'attendre aussi longtemps (une semaine pour semer), le traitement commence dès les premiers signes de la maladie.
Le régime alimentaire des oisons est contrôlé en soumettant les oiseaux à un régime qui empêche le développement de l'entérite. Pour le traitement, des antibiotiques à large spectre et des médicaments antibactériens sont utilisés : sulfamides et nitrofuranes.
Si le troupeau d'oisons est trop grand et qu'il n'est pas possible de tous les attraper, il ne sera pas possible de distribuer personnellement des médicaments, on utilise la pulvérisation d'antibiotiques dans l'air sous forme d'aérosols.
Parallèlement au traitement principal de la maladie, un traitement symptomatique est utilisé, visant à maintenir le tractus gastro-intestinal des oiseaux et à prévenir la déshydratation et l'intoxication.
La prévention des maladies
Dans le cas des oiseaux, la principale prévention de la maladie : une désinfection minutieuse de la pièce et de l'incubateur à la vapeur de formaldéhyde.Ces mesures de contrôle ne concernent que les pépinières.
Lorsque vous achetez des oisons à l’extérieur, ils ne doivent pas être mélangés avec le reste du troupeau jusqu’à ce que les poussins grandissent et développent une immunité.
Salmonellose
Non seulement les oiseaux, mais aussi les mammifères sont sensibles à la maladie. Mais la salmonellose est causée par différents types de salmonelles. Salmonella persiste longtemps dans le milieu extérieur. Sans l'utilisation de désinfectants, on ne peut être sûr de la destruction de l'agent pathogène. Par conséquent, si l'année dernière les oisons de la ferme sont morts de salmonellose, il vaut mieux attendre un an avant d'acheter de nouveaux oiseaux.
Ce sont principalement les jeunes oisons qui sont touchés ; les oies adultes sont plus résistantes à la maladie. Plus précisément, leur salmonellose est asymptomatique. Dans ce cas, l'oie peut pondre des œufs déjà infectés.
Chez les oisons de moins de 20 jours, présentant une évolution aiguë de la maladie, la salmonellose se caractérise par de la fièvre, une toxicose et des lésions intestinales (entérite). Au cours de l'évolution chronique de la maladie, des lésions pulmonaires et des maladies articulaires sont observées.
Symptômes de la maladie
La période de latence de la maladie dure de 1 à 3 jours. Chez les oiseaux, la salmonellose survient de manière aiguë, subaiguë et chronique. Au cours de l'évolution aiguë de la maladie, les oisons de moins de 20 jours perdent l'appétit et le désir de bouger, on observe une anémie, une diarrhée et une conjonctivite purulente. Des crises nerveuses apparaissent, exprimées par des convulsions, au cours desquelles les oisons font des mouvements chaotiques de la tête, tombent sur le dos et bougent les membres. La mortalité sous la forme aiguë de la maladie peut atteindre 70 %.
Une évolution subaiguë de la maladie est observée chez les oisons plus âgés. Les signes de l'évolution subaiguë de la maladie sont une conjonctivite purulente, un écoulement nasal, une diarrhée et une inflammation des articulations.L'inflammation des articulations fait tomber les oisons sur leurs pattes.
Les oisons tolèrent le plus facilement la forme chronique de la maladie, dont ils souffrent à l'âge de 2 mois. La forme chronique de la maladie se caractérise par des diarrhées et des retards de développement.
Traitement de la maladie
Pour traiter la maladie, des antibiotiques et des médicaments antibactériens sont utilisés en association, selon les instructions incluses avec les médicaments ou émises par le vétérinaire superviseur. En plus du traitement médicamenteux de la maladie, les oisons reçoivent un soutien symptomatique en ajoutant des vitamines et des médicaments qui renforcent l'immunité à la nourriture.
La prévention des maladies
Dans le cas de la volaille, la principale mesure de prévention de la maladie est la désinfection complète des locaux et du territoire où sont élevées les oies et l'achat de nouveau bétail uniquement dans des fermes indemnes de salmonellose.
Si vous pouvez l'obtenir, vous pouvez vacciner les oies avec un vaccin vivant recombinant contre la salmonelle pour oiseaux, utilisé à l'étranger.
Pasteurellose
Maladie causée par une bactérie pathogène. Les propriétés des Pasteurella des différents sérotypes varient considérablement et dépendent largement de l'espèce animale à partir de laquelle elles ont été isolées.
Dans le milieu extérieur, les pasteurelles peuvent persister de plusieurs jours à 4 mois. Le délai est indiqué pour les cadavres d'animaux.
Les principales méthodes de transmission de Pasteurella se font par les voies respiratoires et par le tractus gastro-intestinal. L'infection se produit par contact avec des oiseaux malades ou guéris, avec de la nourriture ou par des rongeurs. Une oie guérie de la pasteurellose porte des œufs infectés, dans lesquels les embryons meurent entre les jours 9 et 15 d'incubation.Si l’embryon survit, l’oison éclos devient porteur du virus.
Symptômes de la maladie
La période d'incubation de la maladie est de 2 à 4 jours. Chez les oiseaux, la maladie est très grave, avec des signes d'empoisonnement général du sang. L'évolution de la maladie chez les oiseaux peut être hyperaiguë, aiguë et chronique.
L'évolution hyperaiguë de la maladie se traduit par la mort subite de l'oiseau et, le plus souvent, le propriétaire ne peut que baisser les bras. Au cours de l'évolution aiguë de la maladie, qui ne dure pas plus de 3 jours et est observée, les symptômes suivants sont le plus souvent perceptibles :
- ailes tombantes;
- épuisement;
- la soif;
- température 44°C;
- mousse du bec et du nez;
- diarrhée;
- décès après 18 à 72 heures.
Au cours de l'évolution chronique de la maladie, seules des rhinites et des écoulements visqueux du nez et des yeux sont observés.
Traitement et prévention de la maladie
Les oiseaux ne sont pas traités. Si la pasteurellose a déjà été détectée dans l'exploitation, les oiseaux sont vaccinés contre la pasteurellose selon les instructions. Une attention particulière est portée au respect des règles sanitaires et vétérinaires relatives à l'élevage du bétail et des volailles et à la désinfection régulière des locaux et du territoire.
Pullorose
Une maladie bactérienne à laquelle les jeunes oiseaux sont particulièrement sensibles. Les oisons présentent des signes d'infection générale du sang et d'inflammation du tractus gastro-intestinal, c'est-à-dire une entérite.
L'agent causal est une bactérie de la famille des Salmonella. Il peut être stocké dans le sol pendant plus d'un an et séché pendant 7 ans. Sensible aux désinfectants.
Symptômes de la maladie
Avec la pullorose congénitale, c'est-à-dire lorsque les oisons naissent d'œufs infectés, la période d'incubation de la maladie est de 3 à 10 jours. Ces oisons présentent une faiblesse générale, un refus de se nourrir, le jaune n'est pas complètement rétracté dans la cavité abdominale et les excréments liquides sont blancs. Les peluches autour du cloaque sont collées avec des excréments.
En cas d'infection après l'éclosion d'un œuf parce qu'elle a été gardée avec des poussins malades, la période d'incubation de la maladie est de 2 à 5 jours. La pullorose postnatale peut être aiguë, subaiguë et chronique.
Au cours de l'évolution aiguë de la maladie, on observe une faiblesse générale, des troubles digestifs, une diarrhée blanche visqueuse et un bec ouvert à la respiration.
Des évolutions subaiguës et chroniques de la maladie peuvent être observées dès le 15ème jour de la vie de l'oison : retard de développement, troubles intestinaux, inflammation des articulations des pattes. Le taux de mortalité pour ces deux derniers types de maladies est faible.
Traitement de la maladie
Seuls les oiseaux en bonne santé sont traités, en prescrivant des antibiotiques du groupe de la terramycine et un traitement de soutien. L'oiseau malade est détruit.
Les mesures préventives contre la pullorose comprennent le respect des règles vétérinaires relatives à l'incubation des œufs et à l'élevage des jeunes animaux.
Entérite virale des oies
Causé par un virus à ADN. Les oies adultes sont immunisées contre le virus ; seuls les oisons sont touchés.
Symptômes de la maladie
La période d'incubation dure de 2 à 6 jours. L'évolution de la maladie est aiguë. La maladie peut durer de 2 jours à 2 semaines. De 60 à 100 % des oisons meurent. Signes de la maladie : faiblesse, soif, perte d'appétit, rhinite, conjonctivite, diarrhée, accumulation de liquide dans la cavité abdominale.
Les oisons de moins de 10 jours éprouvent des frissons. Ils se blottissent les uns contre les autres pour essayer de rester au chaud. Les oisons plus âgés se couchent sans réagir aux stimuli, baissent les ailes, se pincent et présentent un retard de croissance. À l'âge de 7 semaines, l'évolution de l'entérite est chronique. Pas plus de 3 % des oisons meurent et la croissance s'arrête complètement.
Traitement et prévention
Le schéma thérapeutique classique de la maladie nécessite la présence de sérum d’oies convalescentes.Aujourd'hui, pour traiter l'entérite, et en fait pour aider l'organisme, puisque les virus ne peuvent pas être traités, on utilise des sérums hyperimmuns qui stimulent l'immunité naturelle des oisons. Les antibiotiques sont utilisés pour supprimer l’infection secondaire.
Des mesures préventives sont appliquées conformément aux instructions de lutte contre l'entérite virale chez les oies.
Aspergillose
Une maladie causée par la moisissure Aspergillus. Il apparaît sous la forme d'un revêtement noir sur les murs et les articles ménagers. Présent partout. Ne pose pas de problèmes à condition d'avoir une bonne immunité. Lorsque le système immunitaire est affaibli, le champignon commence à se multiplier dans le système respiratoire.
Les oiseaux âgés dont le système immunitaire est affaibli et les jeunes oiseaux dont l'immunité ne s'est pas encore développée sont sensibles à la maladie.
Aspergillose chez les oiseaux
Les raisons du développement de l'aspergillose sont le maintien des oisons dans une pièce humide et sombre et leur alimentation avec des céréales moisies. Les spores fongiques pénètrent dans les poumons et commencent à germer, provoquant des maladies.
Symptômes de la maladie
La moisissure rend la respiration difficile, alors les oisons essaient de cracher l'objet qui les obstrue. La respiration est laborieuse, le bec ouvert. En essayant de « pousser » un morceau, l'oiseau tend le cou. La moisissure se développe dans d’autres organes internes, provoquant de la diarrhée, des crampes et une conjonctivite.
Il n’existe aucun remède contre l’aspergillose. L'oiseau malade est abattu, la pièce est débarrassée des animaux et soigneusement traitée avec des préparations anti-moisissures.
Helminthiase
Les oies sont infectées par des vers en avalant des larves près des plans d'eau.
Amidostomatose
Les oies sont infectées par ce nématode en ingérant directement les larves dans l'herbe ou l'eau.
Symptômes de la maladie
Les oisons sont particulièrement sensibles au parasite. Lorsqu'il est infecté par un nématode, l'oison devient inactif, reste souvent assis sur ses pattes et une mauvaise croissance des plumes est observée. L'oison a un retard de développement. En cas d'invasion mixte, les cas de mort d'oisons ne sont pas rares.
Hyménolipédose
L'agent causal de la maladie est l'un des types de cestodes. Les oies sont infectées en ingérant du plancton ou des crustacés. En cas d'infection par un cestode, on observe un épuisement, un retard de croissance, une démarche instable, des convulsions et parfois une paralysie des membres et, par conséquent, des chutes. Les déjections sont liquides et dégagent une odeur désagréable.
La prévention des maladies associées aux helminthes implique une vermifugation régulière de l'ensemble du bétail.
Les maladies des petits oisons ne se limitent pas aux maladies infectieuses. Les oisons meurent souvent de maladies non infectieuses, qui auraient pu être évitées grâce à des soins appropriés aux poussins et à une bonne préparation de leur alimentation.
Les propriétaires d'oisons nouvellement éclos sont souvent confrontés à deux problèmes : le cannibalisme et la mort des oisons lorsqu'ils les promènent avec l'oie.
Cannibalisme
La cause du cannibalisme est considérée comme un manque de protéines animales ou de micro-éléments dans l'alimentation des oisons. Mais lorsque les oisons sont encore très petits, il est peu probable que ce facteur ait vraiment d’importance. Le cannibalisme peut également être causé par le stress lié au fait de garder les oiseaux trop nombreux. Les éleveurs d'oies expérimentés ont une autre explication.
Dès le premier jour de sa vie, l’oison doit marcher et grignoter de l’herbe. Dans la couveuse, il n'a tout simplement rien à faire et les oisons commencent à se plumer jusqu'au sang. Les éleveurs d'oies combattent les manifestations de cannibalisme d'une manière très intéressante, présentée dans la vidéo.
Le deuxième problème est la mort des oisons après avoir été dans l'étang. Le fait est que les premiers jours, le duvet de l’oison contient peu de graisse. Ou plus précisément, il n’y a pas de graisse du tout. Après un long séjour dans l'eau, le duvet est mouillé et le poussin meurt d'hypothermie.
Le problème du rachitisme
Les oisons sont des oiseaux à croissance très rapide. A 4 mois, leur taille ne diffère plus beaucoup de celle de leurs parents. Pour une croissance rapide, les oisons ont besoin non seulement d'une alimentation de haute qualité, mais également de longues promenades au grand air. En essayant de protéger les poussins des maladies, les propriétaires gardent souvent les oiseaux à l'intérieur sans marcher.
Dans de telles conditions, les pattes des oisons commencent à se plier. Incapables de marcher sur leurs pattes écartées, les oisons tombent sur leurs pattes. Cette situation peut être évitée si, dès le plus jeune âge, les poussins bénéficient d'une longue marche avec possibilité de mouvement actif. Dans le même temps, une telle marche en présence d’herbe résoudra le problème du cannibalisme chez les oies.
Le rachitisme n’est pas le seul problème de développement auquel sont confrontés les oisons. La vidéo montre un exemple d'ailes qui ont commencé à se plier sous l'influence de facteurs externes et la correction rapide du problème.
Conclusion
Il faut garder à l’esprit que tomber sur ses pieds n’est pas une maladie en soi. C'est le symptôme d'une maladie plus grave. Après un examen attentif, le propriétaire remarquera probablement d’autres signes de maladie chez l’oison.
